Etat dans l'Etat

30 Mai 2021

Nous savions depuis les révélations de Wikileaks que les services de renseignements américains avaient espionné Merkel pendant des années (et ses prédécesseurs durant des décennies). Nous l'évoquions succinctement, et de manière facétieuse, dans l'un des tout premiers billets de ce blog, sous la forme d'un dialogue entre dame Angela et Barrack à frites lors du sommet du G7 en 2015 :

Le club des pays les plus endettés du monde se réunit. Entre deux bières, Merkel et Obama discutent le bout de gras :

- dis Angela, je suis embêté, les néo-nazis dont nous avons soutenu le coup d'Etat l'année dernière commencent à nous échapper...

- écoute Barack, les médias verrouillés sont dans notre poche, personne n'en parle.

- je sais, mais ils mettent une pression énorme sur Poco... Poro... comment s'appelle celui qu'on a installé là-bas... le mec du chocolat... ah oui, Poroshenko.

- celui qui a multiplié par sept sa fortune personnelle depuis qu'il est président ?

- oui, celui-là.

- jetons-le, on n'en a plus besoin. Prenons Yaroch.

- non, celui-là aussi est néo-nazi, tu sais, le Pravy Sektor...

- décidément !

- et Yatseniouk n'a plus aucune crédibilité depuis qu'il a annoncé la 79ème invasion russe de l'année...

- écoute Barack, est-il finalement si important que l'Ukraine ait des dirigeants ? De toute façon, depuis le Maidan, ce pays court à l'abîme, l'anarchie côtoie la banqueroute. Europe et Russie sont divisées, tu as ce que tu voulais et je t'ai fidèlement secondé. A propos... heu... tu pourrais enfin me donner ces enregistrements de la NSA sur mon passé ?

Ailleurs, nous nous demandions pourquoi Merkel passait son temps à...

crier au grand méchant ours russe. Russophobie réelle, chantage à l'or allemand entreposé à la FED américaine et dont on ne sait plus trop s'il existe encore, chantage de la NSA sur la jeunesse peu reluisante de la possible informatrice de la Stasi, ou tout cela à la fois ? Mémère a en tout cas tout fait pour torpiller le South Stream devant fournir le gaz russe aux Balkans.

Six ans plus tard, l'affaire revient sur le tapis et le sagace Bhadrakumar se pose la même question : « Un chantage s'exerce sur les leaders allemands. Il y a des cadavres dans le placard. Stasi ? »

Si l'on reparle de la chose, c'est qu'on apprend que cet espionnage en règle de la NSA sur ses "alliés" s'est fait avec la collaboration pleine et entière des services danois. Solidarité européenne, quand tu nous tiens...

On savait déjà que les services du pays scandinave étaient fort impudents, renseignant le Big Brother américain sur les ministères danois (!) ainsi que les entreprises nationales, sans compter les dirigeants français, suédois, norvégiens et hollandais. Merkel est maintenant à ajouter sur la longue liste.

Un véritable Etat dans l'Etat au service de Washington, oeuvrant contre les intérêts de son propre pays ainsi que ceux des voisins, théoriquement amis. Cela remet sur la table une question que beaucoup se posent depuis longtemps : jusqu'à quel degré les organes de renseignement européens sont-ils noyautés par le suzerain US et oeuvrent-ils pour lui ? A qui obéissent-ils vraiment ?

En son temps, Richelieu avait tranché dans le vif, coupant les « têtes du dragon » comme il les appelait, que ce soient les places fortes protestantes (siège de La Rochelle) ou le parti dévot ultra-catholique pro-espagnol. Il est cependant difficile de voir dans les euronouilles actuels des émules du vénérable cardinal...

Tag(s) : #Europe, #Etats-Unis

Eau dans le gaz et gaz dans l'eau

A dada sur mon Biden

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well

19/06/2021 06:34

Bonjour à tous Que pensez-vous du fameux (ou soi-disant) l'Amérique d'abord de Trump ? Ne serait-ce pas plutôt moi (sa réélection) d'abord ? On le disait coincé par l'état profond qui l’empêche de se rapprocher de la Russie. Et le voilà disant que Biden n’a rien obtenu, afin justement de flatter cet état profond, et se montrer ainsi meilleur serviteur pour assurer une futur réélection Par ailleurs, il s’était lancé parait-il dans les élections contre Obama suite à une humiliation reçue de ce dernier. Veut-il à nouveau laver l’humiliation de la défaite face à Biden ? Alors, Amérique d’abord, ou moi d’abord ?

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Simplet

20/06/2021 16:26

Bonsoir Well, Sans vouloir être désagréable, je crois que la motivation de Tintin le rouquin c est très secondaire. Que cela soit patriotisme, ego ou revechard. Peut-être même les trois. Par contre les conséquences géopolitiques et politique intérieure, c'est autre chose. Là la revanche sera saignante, encore faut-il qu'il soit élu, car ses ennemis sont bien présents.

Pichouz chez les nippons

19/06/2021 13:57

Désolé je commence à écrire sur un smartphone, et des mots ne sont pas bons . Dépasse et non déplace sur la dernière phrase , et coup et pas pup ( c'est quoi pup , explique moi téléphone ) . Désolé

Pichouz chez les nippons

19/06/2021 13:54

Bonjour Well Il m'a toujours paru évident que pour un ego démesuré tel que Trump, seul compte la gloire le prestige et les relations qui peuvent l'amener à plus . Si il y a eu une telle bronca contre lui , c'est qu'il n'est pas du sérail , que certains se sont fait dessus sur ce qu'il pouvait faire . Mais très vite il s'est transformé en Donaldiño, bouffon d'intérêt qui le dépassait . Après , le pup de loger le g7 dans son golf perso montre l'avidité du bonhomme . Désormais il rêve de vengeance , non pas pour le peuple américain mais pour lui même , parlant et surfant sur une vague que comprend la moitié des USA , comme la montré les dernières élections. Juste voir sa gestion de la relation à Israël montre l'incapacité à comprendre quoi que ce soit qui déplace son intérêt . Cordialement Pichouz

Gaston Labaffe

18/06/2021 16:11

Entre les lignes du sommet Biden-Poutine par Pepe Escobar. Biden a laissé entendre que les États-Unis souhaitaient que la Russie « revienne dans le giron », mais Poutine n’est pas près de quitter l’étreinte de la Chine. Commençons par le communiqué. À Genève, les États-Unis et la Russie ont publié une déclaration commune dans laquelle « nous réaffirmons le principe selon lequel une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ». Le Dr Strangelove va se renfrogner, mais au moins le monde l’a par écrit et peut pousser un soupir de soulagement avec cette sorte de progrès. Cela ne signifie pas qu’un complexe militaro-industriel américain « incapable de s’entendre » s’y conformera. Moscou et Washington se sont également engagés à entamer dans un avenir proche un « dialogue bilatéral intégré sur la stabilité stratégique qui sera délibéré et solide ». Le diable dans les détails est de savoir dans quel « avenir proche » le dialogue progressera. Une première étape est le retour des ambassadeurs dans les deux capitales. Poutine a confirmé que le Ministère russe des Affaires étrangères et le Département d’État « entameront des consultations » à la suite de la prolongation pour cinq ans du nouveau traité START-3. Le véritable Rosebud de Genève était tout aussi important : le protocole de Minsk. C’est l’un des principaux facteurs qui ont incité la Maison Blanche à demander au Kremlin d’organiser le sommet, et non l’inverse. L’establishment américain a été ébranlé par le renforcement militaire fulgurant sur le territoire russe contigu au Donbass, qui était une réponse aux provocations de Kiev. (Poutine : « Nous menons des exercices sur notre territoire, mais nous ne menons pas d’exercices en traînant des équipements et des armes jusqu’à la frontière américaine »). Le message a été dûment reçu. Il semble que les États-Unis aient changé de position à l’égard de l’Ukraine, ce qui implique le retour du protocole de Minsk. Mais tout cela peut être – une fois de plus – un jeu d’ombres. Biden a déclaré : « Nous avons convenu de poursuivre la diplomatie liée à l’accord de Minsk ». « Poursuivre la diplomatie » ne signifie pas nécessairement se conformer strictement à un accord, déjà approuvé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, que Kiev ne cesse de violer. Mais au moins, cela implique de la diplomatie. Une lecture anodine révélerait que certaines lignes rouges sont enfin comprises. Poutine y a fait allusion : « En général, nous comprenons clairement ce dont parlent nos partenaires américains, et ils comprennent ce que nous disons, lorsqu’il s’agit des ‘lignes rouges’. Mais je dois dire franchement que nous ne sommes pas allés jusqu’à mettre l’accent sur les détails » suffisamment pour « distribuer et partager quelque chose ». Donc pas de détail – du moins pas encore. Révéler le jeu Avant de monter à bord d’Air Force One pour quitter Genève, Joe Biden, détendu, semble avoir dévoilé le jeu, à sa manière habituelle de se voiler la face. Il a déclaré : « La Russie est dans une situation très, très difficile en ce moment… Elle est pressée par la Chine. Elle veut désespérément rester une grande puissance ». Cela révèle un curieux mélange entre une connaissance nulle du partenariat stratégique global complexe et toujours en évolution entre la Russie et la Chine et des vœux pieux (« pressée par la Chine », « désespérée de rester une grande puissance »). La Russie est de facto une grande puissance. Pourtant, la vision de Poutine d’une souveraineté russe totale ne peut s’épanouir que dans un véritable monde multipolaire coordonné par un concert de souverains : un équilibre des forces fondé sur la realpolitik. Cela contraste fortement avec l’unipolarité privilégiée par les États-Unis, dont l’establishment considère tout acteur politique réclamant la souveraineté et la multipolarité comme un ennemi juré. Cette dissonance cognitive n’a certainement pas été supprimée par ce que Poutine, Biden et leurs équipes élargies ont discuté à la Villa La Grange. Il est assez éclairant de revivre l’arc d’Anchorage à Genève, sur lequel j’ai écrit une chronique pour Asia Times au cours des trois derniers mois. En Alaska, la Chine a été projetée dans un environnement miteux et reçue avec des insultes à la table diplomatique – à laquelle le formidable Yang Jiechi a répondu en nature. Comparez cela avec le cérémonial de style hollywoodien à Genève. La différence de traitement offerte à la Chine et à la Russie révèle une fois de plus le jeu. Les élites dirigeantes américaines sont totalement paralysées par le partenariat stratégique Russie-Chine. Mais leur ultime cauchemar est que les Allemands comprennent qu’une fois de plus, ils sont utilisés comme de la chair à canon, ce qu’ils sont, comme cela a été clairement visible tout au long de la saga Nord Stream 2. Cela pourrait finalement propulser Berlin dans l’ultime alliance eurasiatique avec la Russie et la Chine. La Charte de l’Atlantique récemment signée indique que le scénario idéal pour les Anglo-Américains – qui rappelle la Seconde Guerre mondiale – consiste à faire de l’Allemagne et de la Russie des opposants irréconciliables. Ainsi, le principal objectif américain de la séance de photos Poutine-Biden (le sourire de Poutine rencontre le regard de Biden au loin) était de faire croire à Poutine que Washington veut que la Russie « revienne dans le giron », éloignant Moscou de Pékin et évitant une triple alliance avec Berlin. La stabilité régionale ? Il n’y a pas eu de fuites importantes à Genève – du moins pas encore. Nous ne savons pas si Lavrov et Blinken ont effectivement beaucoup parlé alors qu’ils n’étaient que tous les quatre – plus les traducteurs – dans la salle de la bibliothèque. Lors de cette réunion élargie, la célèbre distributrice de biscuits du Maïdan, Victoria « F*ck the EU » Nuland, avait un siège à la table. Cela pourrait signifier que même si les États-Unis et la Russie s’accordent sur la stabilité nucléaire, la stabilité régionale reste largement hors de portée. (Poutine : « Qu’y a-t-il de stable à soutenir un coup d’État en Ukraine ? ») Biden a vaguement fait référence à une éventuelle collaboration entre les États-Unis et la Russie en matière d’aide humanitaire à la Syrie. C’était un code pour Idlib, où la Turquie de l’OTAN soutient activement les djihadistes du type al-Nusra. Pas un mot sur l’occupation américaine illégale du territoire syrien – avec la contrebande de pétrole – et sur le fait que la véritable crise humanitaire en Syrie est le résultat direct des sanctions américaines. Aucune de ces questions n’a été posée lors des deux conférences de presse. Un mot sur l’Iran, un autre sur l’Afghanistan, pas même une mention de Gaza. Poutine, qui maîtrise parfaitement les faits et insiste sur la logique, s’est montré clairement conciliant, soulignant « l’absence d’hostilité » et « la volonté de se comprendre mutuellement ». Biden, à son crédit, a déclaré que les désaccords n’étaient pas traités dans une « atmosphère hyperbolique » et que son « agenda » n’était pas dirigé contre la Russie. Poutine a expliqué de manière extrêmement détaillée comment la Russie « restaure les infrastructures perdues » dans l’Arctique. Il est « profondément convaincu » que les États-Unis et la Russie doivent coopérer dans l’Arctique. En ce qui concerne la cybersécurité, il a insisté sur le fait que Moscou fournit toutes les informations demandées par les États-Unis sur les cyberattaques, mais ne reçoit jamais de réponses des Américains. Il a souligné que la plupart des cyberattaques ont pour origine les États-Unis. Sur les droits de l’homme : « Guantanamo fonctionne toujours, ne respecte aucune loi internationale ». Et « la torture a été utilisée dans les prisons américaines, y compris en Europe ». Très important : ils ont évoqué, « en passant », la guerre des vaccins, et la « possibilité » d’une reconnaissance mutuelle des vaccins a été évoquée. Pour mémoire, les grands médias américains ont été invités à la conférence de presse de Poutine – et se sont sentis libres de poser des « questions » accusatrices fidèles au scénario du « comportement rebelle du Kremlin » – alors qu’aucun média russe n’a été autorisé à assister à la conférence de presse de Biden. En bref, appliquer la méthode « diviser pour régner » de Kissinger pour mettre des bâtons dans les roues de la Russie et de la Chine était voué à l’échec lorsqu’on avait affaire à des acteurs ultra-savants comme Poutine et Lavrov. Poutine, dans sa conférence de presse, a déclaré : « Je n’ai pas d’illusions, et il ne peut y avoir d’illusions ». Plus tard, on a demandé au porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, si Genève conduirait à la suppression des États-Unis de la liste des nations amies de la Russie : « Non », a-t-il répondu. « Il n’y a pas encore de motifs ». Pourtant, il y a des lueurs d’espoir. Des choses géopolitiques plus étranges se sont produites. Si les bellicistes sont mis sur la touche, 2021 pourrait même devenir l’Année de la stabilité stratégique. Pepe Escobar

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Grognard

19/06/2021 15:33

Cher Gaston Labaffe, Comme OG a le nez dans l'encrier il ne m'en voudra pas d'attirer votre attention sur un point. Lorsque l'on cite des articles comme celui de "Pépé" la règle est de se limiter au premier paragraphe et de citer l'auteur - ce que vous avez fait - et d'indiquer le site original ; ici le saker. Je ne rate pas souvent un article de "Pépé" mais pour une fois je ne suis pas d'accord avec sa conclusion. Je vous renvoie à un autre article d'une tonalité très différente. Vous verrez en le lisant. Il s'intitule: Le désastre de la rencontre Biden / Poutine Vous le trouverez ici: https://russiepolitics.blogspot.com/2021/06/le-desastre-de-la-rencontre-biden.html Karine Bechet-Golovko auteur de l'article et propriétaire du blog n'a rien d'une russophobe. Ces deux commentaires me rappellent une conversation entre Khol et Mitterand où selon Attali le premier aurait dit au second que ses successeurs seraient bien moins francophiles. J'ai bien envie de faire un parallèle avec la succession de Poutine. A moins qu'en coulisse il se soit dit des choses qui ont une portée réelle ; j'ai envie de dire a toutes les parties qu'il y a suffisamment de choses sérieuses, importantes et urgentes à commencer par la faim dans le monde et l'arrêt des guerres illégales pour arrêter de nous casser les burnes avec ce genre de gesticulations qui coûtent un pognon de dingue bien mal employé.

Simplet

17/06/2021 09:02

Pas de nouvelles du taulier?

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Gaston Labaffe

20/06/2021 13:41

Cher Grognard, Merci pour le lien vers l'article que je vais lire avec empressement. Bien a vous Gaston

Observatus geopoliticus

17/06/2021 13:37

@ Simplet & tous Désolé, chers amis, mais je suis dans l'écriture (toujours chronophage) d'un livre qui doit être terminé en août. Bientôt un billet, c'est promis ! ^^ Bien à vous tous

TheGhoul

17/06/2021 10:50

Il continue à poster un peu sur Twitter : doit être en train de bosser (fin d'année scolaire ? le prochain opus ?), mais il est vrai que nous nous sommes vite habitués au rythme plus soutenu des derniers mois…

Simplet

10/06/2021 13:10

Voici voilà, le conflit avec les Teutons se corse. Nos connaissons tous l'extravagante exigence de Mère Kell à propos de la techno avionique française pour le SCAF. A laquelle notre héros élyséen, blessé de guerre de campagne, répondra sans doute favorablement, écrasant ainsi l'avis des trois sociétés françaises qui avaient opposé un refus, trahissant une fois de plus la Nation, détruisant l'avance qu'avait la France dans ce secteur ( le seul), voici donc se lever un autre conflit entre la Germanie et....l'Europe!!! Hé ouais.!! La Cour de justice européenne prie la cour constitutionnelle allemande de fermer sa gueule. Affrontement sur les avances faites par la BCE suite Covid. La Germanie avait ordonné l'arrêt des aides octroyées par la BCE. La Cour de justice européenne lui signifie que cela regarde pas une cour nationale. Ce privilège lui étant réservé. Aïe. Début de qlq chose?

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Bellerophon

09/06/2021 05:39

"Jusqu'à quel degré les organes de renseignement européens sont-ils noyautés par le suzerain US et œuvrent-ils pour lui ? A qui obéissent-ils vraiment ?" Telle est la vraie question et rien que de la poser vaut réponse. Il est clair - vu la façon dont elle a été crée et la suite - que la CIA est le véritable coeur battant du globalisme. Sans elle, pas de coups d'États permanents, de manipulation d'opinion, de coups tordus en tous genres, de guerre ... et tout ça sous couvert de sécurité "national". Partant, l'Otan des services existe aussi mais il ne faut pas le dire. Il est tout aussi clair alors que les "services" sont par excellence le mode d'infiltration le plus sûr pour toute oligarchie désireuse de diriger leur nation, surtout quand elle est "démocratique" et ça ne date pas d'aujourd'hui. Le renseignement anglais a ainsi été asservi à la Round Table vers 1909. Ceci-dit, il travaillait déjà bien avant pour des intérêts strictement privés. Pour se protéger d'un service traître, rien de mieux alors que de créer un service concurrent. L'Abwehr, qui ne travaillait pas vraiment pour Adolf, a poussé à la création d'un renseignement SS ( SD aussland ). Churchill, très suspicieux à l'égard d'un renseignement qu'il connaissait trop bien, a du créer le SOE en 1940 pour disposer au moins d'un vrai renseignement. Comme par hasard, le SOE brûle dès que Churchill perd les élections de 45 ... L'autre méthode est la "chaise à bascule" Le dernier patron de l'Okrana était un traître, ce pourquoi Staline avait fait de la place de patron du renseignement soviétique une chaise à bascule, ce que confirme le fait qu'en épargnant le dernier d'entre eux - Béria -, il ne faisait qu'organiser sans le savoir son "suicide" de 53. Le sujet est aussi vaste que méconnu, mais on retiendra qu'en fait Rothschild s'est en partie trompé : pour "tenir" une nation par devers elle, non seulement faut-il tenir sa monnaie mais aussi ... ses services, et rien de telle que les epsteineries pour y parvenir ! Ainsi va le monde ... du pseudo-silence.

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ilicitano

07/06/2021 20:59

Bonjour à tous Info concernant le North Stream 2 qui comprend 2 tronçons Le premier tronçon est terminé et devrait commencer à livrer du gaz à l'Allemagne dans 10 jours. Le deuxième tronçon sera terminé dans 2 mois https://www.marinelink.com/news/first-line-nord-stream-pipeline-completed-488206 http://french.xinhuanet.com/europe/2021-06/05/c_139989725.htm

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araucaria luxurians

08/06/2021 00:40

Bonjour et merci pour l'info. Pa bon pour Navalny tout ca, il n'aura donc servi à rien et plus personne n'en parle! Bonne journée

Simplet

04/06/2021 12:36

Bonjour à toutes et tous. Et voici, voilà, c'est fait... 14 milliards de plus pour le rapprochement de certains pays vers l'UE. Intérêts particuliers pour la Moldavie et la Turquie Moldavie, un nouveau p'tit merdier en devenir? Avec des sousous, l'UE tentera de sortir la Moldavie de la sphère russe. Communistes et ruraux contre, libéraux et citadins pour l'Europe. Bon dieu, mais c'est bien sûr.. Le tout dans endroit chaud bouillant entre Ukraine, Russie et Roumanie. Roumanie qui jouit de l'importation de m.o. moldave pas cher et la concurentielle. Teutons n'ont pas autorisé et si furibard. Le World parle d'avoir fait rentrer de la m.o. en Europe par la porte de derrière. Moi, j'appelle ça se faire en....et! Turquie... 14 milliards ça fait cher pour un nouveau canapé confortable pour la Milka en modèle réduit. Turquie, 14 bâtons, mais pourquoi faire? Le derviche avait dit non à l'UE. Si quelqu'un a compris, prière de m'expliquer.

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Simplet

08/06/2021 13:37

@ Daniel, Vous avez raison. Il y a rapport politico-mafieux. Le taulier avait évoqué le pétrole au Venezuela. J'y ai rajouté la blanche. Fabrication, trafic, sommes colossales comparables à celles de l'huile. Et il n'y a pas de problème de trouver le léger pour mixer. C'est peut-être une des raisons pour laquelle les us sont ou veulent intervenir. La drogue et la chienlit du renseignement us c'est une longue histoire.

daniel

08/06/2021 13:29

Bonjour à tous, Sedat Peker, va falloir retenir ce nom. C'est un ancien chef de la mafia turque réfugié dans un pays du Golf. Spontanément (?), il s'est mis à table sur les turpitudes de l'AKP, et des pseudo-services de renseignements turcs dans leurs soutiens actifs aux coupeurs de têtes modérément modérés en Syrie. On a bien un état achetant une mafia pour ses bases œuvres terroristes et financières, l'impunité étant la récompense attendue. Le désordre politique visant le satrape est sérieux, plus qu'avec Gülen. L'Allemagne, alliée très proche, est touchée. Désamorcer cette petite bombe semble difficile. Beaucoup de 'services' doivent se demander comment faire. La géopolitique par le crime massif, peut-être pas une nouveauté? Bonne journée.

daniel

04/06/2021 18:10

Bonjour à tous, Intéressant. Corruption légale. Que ne ferait-on pas pour embêter la Russie? La turquie est plus gênante. C'est une dictature, pas molle du tout. Avec maffia et gouvernement, dont les pseudo-services de renseignements, main dans la main. En plus son économie est en chute libre, les dépenses militaires sont au plus haut niveau et l'inflation digne des années 1970. Résultat: faut la garder dans l'Otan. De toute façon, nous le Monde Libre, avons l'habitude de supporter et financer les extrêmes droites et les bas du front néo-nazis quand il prolongent la guerre froide ou sont russophobes. Un de ces jours, ces 'bonnes actions' vont nous revenir en boomerang. C'est d'ailleurs déjà arrivé. L'irresponsabilité et l'inconséquence sont la marque de fabrique de l'état dans l'état. Soyez fort.

Charles Michael

04/06/2021 11:53

Gaston Labaffe,, Bonjour, oui, le spectacle au Sommet , s'il a lieu, ne débouchera probablement sur rien de substantiel. suivre Pepe reste un must. Je ne sais si vous parlez anglais, car non traduit: K Bradhkumar Indian Punchline est hautement recommandé bien que ces derniers temps je sois nettement accro à Alexander Mercouris et ses analyses vidéos longues et élaborées (The Duran) et pleine d'humour cruel particulièrement sur l'UE et Biden.

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Grognard

08/06/2021 23:44

J'ajoute que j'avais oublié la modification du pourcentage des monnaies constituant le fond souverain.

Grognard

08/06/2021 13:42

Bonjour Charles Michael, Malgré que les commentateurs s'accordent pour dire ou écrire que rien ne sortira de cette rencontre, pour ma part, je préfère attendre. L'annonce il y a quelques jours par S Lavrov que l'alternative au système swift est prête, la finalisation du premier tronçon du NS II, la sortie du traité ciel ouvert tout cela qq jours avant cette rencontre j'ai du mal à croire au hasard. Bien entendu je peux me tromper. A mes yeux cela ressemble comme deux gouttes d'eau à la mise en place d'un rapport de force.

araucaria luxurians

07/06/2021 11:02

a Rodez 21 En Caledonie, c'est encore plus bizarre, le tout venant, c'est a dire tout le monde (anciens malades, indemnes de Covid, et les vaccinés avec tous les sous vaccins chinois, russes, Astra zeneca, Janssen et tous les autres qui vont arriver) doivent subir une quarantaine stricte obligatoire de 14 jours cloitrés dans une chambre d'hôtel sous surveillance policière. Et il y a les autres, les vaccinés Moderna ou Pfizer, et eux n'ont droit qu'à une semaine de quarantaine! (sous entendu les autres ca ne compte pas!) Nous n'avons (bien sur!) aucune instance capable d'évaluer l'efficacité des vaccins localement. Au passage on va s'asseoir sur le passeport vaccinal, qu'il soit Français ou européen! Et bien entendu le terme de sous vaccin n'est que l'impression laissée par cette règlementation loufoque. Bonne journée à tous.

araucaria luxurians

07/06/2021 11:02

RODEZ21

04/06/2021 21:55

@Charles Michael La Confédération Suisse ne reconnait pas la validité de la vaccination effectuée au moyen du vaccin Sputnik V pour l'entrée sur son territoire. Je suggère donc à Vladimir & Serguei de se faire remplacer par Jigalov & Morinov, avec tout les vaccins nécessaires pour franchir la frontière helvétique. https://youtu.be/f-yWeGkSkFo?t=13

Gaston Labaffe

02/06/2021 21:37

A lire absolument: par Pepe Escobar. Alors que l’attention des médias est focalisée sur le prochain sommet Biden-Poutine, le tableau général reste celui de l’Eurasie contre l’Occident atlantiste. C’est le spectacle Nikolai Patrushev-Yang Jiechi – une fois de plus. Ce sont les deux acteurs qui dirigent une entente géopolitique à venir, pour le compte de leurs patrons Vladimir Poutine et Xi Jinping. La semaine dernière, Yang Jiechi – le directeur du Bureau de la Commission des Affaires étrangères du Comité central du Parti communiste chinois – a rencontré le secrétaire du Conseil de Sécurité russe, Nikolaï Patrushev, à Moscou. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du 16ème cycle de consultations stratégiques Chine-Russie en matière de sécurité. Il est intéressant de noter que la rencontre Yang-Patrouchev s’est déroulée entre la réunion Blinken-Lavrov, en marge du sommet du Conseil de l’Arctique à Reykjavik, et la prochaine rencontre Poutine-Biden, la plus importante, qui aura lieu à Genève le 16 juin (peut-être à l’hôtel Intercontinental, où Reagan et Gorbatchev se sont rencontrés en 1985). Les Occidentaux pensent qu’une telle rencontre pourrait annoncer une sorte de retour à la « prévisibilité » et à la « stabilité » dans les relations américano-russes actuellement très tendues. C’est un vœu pieux. Poutine, Patrushev et Lavrov ne se font pas d’illusions. D’autant qu’au G7 de Londres, début mai, l’Occident s’est concentré sur les « activités malveillantes » de la Russie ainsi que sur les « politiques économiques coercitives » de la Chine. Les analystes russes et chinois, lors de conversations informelles, ont tendance à s’accorder sur le fait que Genève sera un nouvel exemple de la bonne vieille politique de division et de domination de Kissinger, avec quelques tactiques de séduction pour attirer Moscou loin de Pékin, une tentative de gagner du temps et des ouvertures pour tendre des pièges géopolitiques. Les vieux renards tels que Yang et Patrushev sont plus que conscients du jeu en cours. Ce qui est particulièrement révélateur, c’est que Yang-Patrushev a jeté les bases d’une prochaine visite de Poutine à Xi à Pékin, peu de temps après celle de Poutine-Biden à Genève, afin de coordonner géopolitiquement, une fois de plus, le « partenariat stratégique global », selon leur terminologie mutuellement reconnue. Cette visite pourrait avoir lieu le 1er juillet, date du centième anniversaire du Parti communiste chinois, ou le 16 juillet, date du 20ème anniversaire du Traité d’Amitié Chine-Russie. Poutine-Biden est donc l’entrée ; Poutine-Xi est le plat principal. Le thé Poutine-Louka pour deux Au-delà du commentaire plein d’émotions du président russe, qui a défendu l’action de son homologue biélorusse, le thé Poutine-Loukachenko à Sotchi a fourni une pièce supplémentaire du puzzle concernant l’atterrissage d’urgence de Ryanair à Minsk, mettant en scène un blogueur biélorusse qui aurait prêté ses services au bataillon Azov ultra-nationaliste et néo-nazi, qui a combattu les Républiques populaires de Donetsk et de Lugansk dans le Donbass ukrainien en 2014. Loukachenko a dit à Poutine qu’il avait « apporté quelques documents pour que vous puissiez comprendre ce qui se passe ». Rien n’a été divulgué concernant le contenu de ces documents, mais il est possible qu’ils soient incandescents – liés au fait que des sanctions ont été imposées par l’UE contre Belavia Airlines alors que le transporteur n’avait rien à voir avec la saga Ryanair – et potentiellement susceptibles d’être évoqués pendant le sommet Poutine-Biden à Genève. La Grande Image est toujours l’Eurasie contre l’Occident atlantiste. Washington continuera de pousser l’Europe – et le Japon – à se découpler de la Chine et de la Russie, mais la Guerre froide 2.0 sur deux fronts simultanés ne trouve que peu d’adeptes. Les acteurs rationnels voient que la puissance scientifique, économique et militaire combinée d’un partenariat stratégique entre la Russie et la Chine au XXIe siècle serait un tout nouveau paradigme en termes de portée mondiale par rapport à l’époque de l’ex-URSS et du Rideau de fer. Et lorsqu’il s’agit de séduire le Sud global et les nouvelles itérations du Mouvement des non-alignés (MNA), l’accent mis sur un ordre international respectant la Charte des Nations unies et la règle du droit international est définitivement plus sexy qu’un « ordre international fondé sur des règles » tant vanté, où seul l’hégémon fixe les règles. Parallèlement au manque d’illusions de Moscou sur la nouvelle dispensation de Washington, Pékin voit les choses de la même manière, surtout après la dernière sortie de Kurt Campbell, l’ancien secrétaire d’État adjoint pour l’Asie de l’Est et le Pacifique de la présidence Obama-Biden 1.0, qui est maintenant de retour en tant que responsable des affaires indo-pacifiques au Conseil national de Sécurité de la présidence Obama-Biden 3.0. Campbell est le véritable père du concept de « pivot vers l’Asie » lorsqu’il était au Département d’État au début des années 2010 – bien que, comme je l’ai souligné pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, c’est Hillary Clinton, en tant que secrétaire d’État, qui a revendiqué la paternité du pivot vers l’Asie dans un essai d’octobre 2011. Lors d’un spectacle promu par l’Université de Stanford la semaine dernière, Campbell a déclaré : « La période qui était largement décrite comme un engagement [avec la Chine] est arrivée à son terme ». Après tout, le « pivot vers l’Asie » n’est jamais vraiment mort, car il y a eu un continuum clair Trump-Biden. Campbell a obscurci la situation en parlant d’un « nouvel ensemble de paramètres stratégiques » et de la nécessité de faire face à la Chine en travaillant avec « les alliés, les partenaires et les amis ». C’est absurde : il ne s’agit que de la militarisation de l’Indo-Pacifique. C’est ce que Biden lui-même a répété lors de son premier discours devant une session conjointe du Congrès américain, lorsqu’il s’est vanté d’avoir dit à Xi que les États-Unis « maintiendront une forte présence militaire dans l’Indo-Pacifique », tout comme ils le font avec l’OTAN en Europe. Le facteur iranien Sur une voie différente mais parallèle à celle de Yang-Patrouchev, l’Iran pourrait être à l’aube d’un changement de direction capital. Nous pouvons le voir comme faisant partie d’un renforcement progressif de l’Axe de la Résistance – qui relie l’Iran, les Unités de Mobilisation populaire en Irak, la Syrie, le Hezbollah, les Houthis au Yémen et maintenant une Palestine plus unifiée. La guerre par procuration contre la Syrie a été un échec tragique et massif sur tous les plans. Elle n’a pas livré la Syrie séculaire à une bande de takfiris (alias « rebelles modérés »). Elle n’a pas empêché l’expansion de la sphère d’influence de l’Iran. Elle n’a pas fait dérailler la branche Asie du Sud-Ouest des Nouvelles Routes de la Soie. Elle n’a pas détruit le Hezbollah. « Assad doit partir » ? Rêvez, il a été réélu avec 95% des voix syriennes, avec un taux de participation de 78%. Quant à la prochaine élection présidentielle iranienne, qui aura lieu le 18 juin – deux jours seulement après Poutine-Biden – elle se déroulera à un moment où l’on peut penser que le drame de la relance de l’accord nucléaire qui se joue à Vienne aura touché à sa fin. Téhéran a souligné à plusieurs reprises que la date limite pour la conclusion d’un accord expire aujourd’hui, le 31 mai. L’impasse est claire. À Vienne, par l’intermédiaire de ses interlocuteurs de l’UE, Washington a accepté de lever les sanctions sur le pétrole, les produits pétrochimiques et la banque centrale iraniens, mais refuse de les lever sur les individus tels que les membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Au même moment, à Téhéran, quelque chose de très intriguant s’est produit avec Ali Larijani, ancien président du Parlement, membre ambitieux d’une famille assez importante mais écarté par le Conseil des Gardiens lorsqu’il a choisi les candidats à la présidence. Larijani a immédiatement accepté la décision. Comme me l’ont dit des initiés de Téhéran, cela s’est passé sans friction parce qu’il a reçu une explication détaillée de quelque chose de beaucoup plus important : le nouveau jeu en ville. En l’état actuel des choses, celui qui se positionne comme le vainqueur presque inévitable le 18 juin semble être Ebrahim Raeisi, jusqu’à présent président de la Cour suprême – et proche des Gardiens de la Révolution. Il est fort possible qu’il demande aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique de quitter l’Iran, ce qui signifierait la fin du Plan d’Action global commun tel que nous le connaissions, avec des conséquences imprévues. (Du point de vue des Gardiens de la Révolution, le JCPOA est déjà mort). Un facteur supplémentaire est que l’Iran souffre actuellement d’une grave sécheresse, alors que l’été n’est même pas encore arrivé. Le réseau électrique sera soumis à une pression énorme. Les barrages sont vides – il est donc impossible de compter sur l’énergie hydroélectrique. Il y a un sérieux mécontentement populaire concernant le fait que l’équipe Rouhani a empêché pendant huit ans l’Iran d’obtenir l’énergie nucléaire. L’un des premiers actes de Raeisi pourrait être d’ordonner la construction immédiate d’une centrale nucléaire. Il n’est pas nécessaire d’être un météorologue pour savoir de quel côté souffle le vent lorsqu’il s’agit des trois principales « menaces existentielles » pour l’hégémon en déclin – la Russie, la Chine et l’Iran. Ce qui est clair, c’est qu’aucune des bonnes vieilles méthodes déployées pour maintenir l’asservissement des vassaux ne fonctionne – du moins lorsqu’ils sont confrontés à de véritables puissances souveraines. Alors que la sino-russo-iranophobie se dissout dans un brouillard de sanctions et d’hystérie, des cartographes comme Yang Jiechi et Nikolai Patrushev sculptent sans relâche l’ordre post-unilatéral. Pepe Escobar

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Redsini

01/06/2021 22:22

Bonsoir À qui cela profite ? Pourquoi maintenant ? C’est finalement une affaire assez vieille. Le nord Stream ne va pas jusque-là… Ah mais Biden vient au sommet de l’OTAN dans quelques jours, sommet du g7, sommet UE/USA. Biden ancien vice président d’Obama qui avait promis de ne plus espionner ces alliés européens après l’affaire S’owden… Et si c’était tout simplement un coup de pression de ses alliés pour lui rappeler certains engagements ?

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Marcosan

03/06/2021 22:43

Bonsoir et merci à notre hôte. Je lis souvent pépé escobar mais ici un lien n'est pas mieux indiqué ? c'est le principe du web. 谢谢你的文章，非常有趣。

Grognard

01/06/2021 13:17

Bonjour à tous, Informations, renseignements tout cela se recoupe. Au sein de l'UE il semblerait que le gvt US a organisé des "participations croisées". https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-allemagne-espionne-la-france-on-attend-toujours-la-reaction-de-paris_1676428.html https://www.francetvinfo.fr/monde/espionnage-d-internet/l-allemagne-accusee-d-avoir-espionne-la-france-pour-le-compte-de-la-nsa_890775.html Cher Simplet je ne sais pas si je vais vous rassurer ou pas. Dans l'armée française aujourd'hui il y a du bon qui vient de ce que l'on appelle le RETEX autrement dit le retour d'expérience. Nous avons un certain nombre d'unités qui ont une expérience du feu. Cela compte beaucoup. Une compagnie bien entrainée, bien commandée peut passer sur le ventre d'un bataillon. Le moins bon, selon mes critères, c'est qu'il y a 10% de gugus a virer sans ménagement. Pour la petite histoire une de mes connaissances en tant qu'officier de permanence a surpris deux (je ne sais pas comment les qualifier) en train de copuler contre le mat des couleurs. A mon époque, ce n'est pas une demande de punition qui aurait été rédigée. Croyez moi on les aurait soigné et l'infirmerie aurait eu du boulot. Sachez également qu'en temps de guerre on limoge les généraux, les colonels incompétents voir les capitaines.

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Simplet

01/06/2021 13:43

Cher Grognard Cela fait combien de militaires qui possèdent cette expérience de terrain? Est ce suffisant pour prétendre avoir une force militaire de premier ordre? En plus, les défaillances de matériels, rares, anciens vampirisés, revendu d'occasion. A la limite de faire boum boum avec la bouche pour faire croire qu'on a tiré. L'expérience, l'expérience... Rappelez vous les tirs en Syrie.

michel PAPON

01/06/2021 11:11

Il semble que le Pentagone ait acté l'impossibilité de defendre Taïwan contre une attaque de la Chine et prepare l'installation de reseaux de resistance sur le modele des reseaux Gladio en Europe. Il est evidemment preferable, pour preserver le mythe de l'invincibilité de l'armée US, de ne jamais risquer une bataille qu'on n'a pas la certitude de gagner. Celà reduit inevitablement chaque année le nombre d'adeversaires "possibles" !

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Charles Michael

01/06/2021 08:57

Chers Tous, Le Danemark rouvre la plaie Snowden... particulièrement sensible pour l'Allemagne dans la séquence fin de Merkel ... mais aussi triomphe du gazoduc 2. Se souvenant des oppositions et tergiversations Danoises sur le passage des tubes , un petit parfum de réglement de compte interne au royaume où quelque chose est pourri ne peut être écarté comme motivation première de ces épanchements de moraline (moraline la seule production cimentant l'union-européenne). De fait la Reine Merkel s'en va mais le règne de l'Allemagne demeure et se renforce. Ayant forcément troqué sa puissance militaire pour une intelligente puissance économique basée sur ses industries (très épargnées après 1945). Economie réelle productiviste, innovative, de qualité, mercantiliste donc à l'ancienne.. ou à la chinoise. comme le Japon d'ailleurs ou comme l'Italie (jusqu'au funeste Euro). Au moment où les Suisses arrétent les discusions avec l'UE, Genève s'apprète à accueillir Biden et Putin et Assange n'est plus là pour raconter, en vrai, ce qu'ils se seront dit sur les Euronouilles.

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Zoor

31/05/2021 22:10

Bonsoir, est-ce que ce dévouement des services secrets européens vis-à-vis des US viendrait des restes de la guerre froide, et des systèmes mis en place par les US au lendemain de la 2eme guerre mondiale? C'était il y a longtemps, mais bon... Si quelqu'un a fait le tri entre faits avérés et théorie du complot pour ces réseaux, je suis preneur d'informations. Je parle des réseaux stay-behind (Gladio?), initialement mis en place pour faire de la résistance en cas d'invasion URSS (comme quoi rien ne change). Il y a eu des rumeurs, voire plus, en Italie (loge P2), en Belgique, au Luxembourg... Cordialement, Zoor

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Domi65

31/05/2021 12:29

Dame Merkel aura prochainement sa liberté de parole. En profitera-t-elle ? P.S. Élève Observatus, votre rédaction est excellente, comme toujours, mais j'ai relevé deux petites coquilles en trois mots, ce qui est très inhabituel. Veuillez remplacer « que ce soit les place-fortes » par « que ce soient les places-fortes » pour obtenir notre grand prix. ;-)

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Observatus geopoliticus

01/06/2021 21:00

@ Domi Désolé, vénérable Maître, je ne recommencerai plus... ^^

Simplet

31/05/2021 11:55

Bonjour, Le problème n'est pas ou très peu l'affrontement entre amis dano germaniques. D'ici quelques années, voir quelques mois, ce sera l'affrontement nordland contre sudland. En douceur d'abord, parce que les teutons ne font pas encore le poid militairement et que dans leur immense connerie diplomatique, ils comptent sur les yank's. Et ce connard élyséen qui leur présentait une offre de service. Encore heureux que leurs dons s'arrêtent au commerce et certaines technologies. Fût un temps, c'était la chimie. Mais quand les Fridolin se rendront compte de la vacuité en devenir des cowboys, ils pourront, avec l'aide des techniques dérobées chez plus cons qu'eux, se réarmer rapidement. On n'en est plus très loin. Siège heil ! J'apprends le teuton et écoute Richard Wagner pour l'ambiance. Petit espoir, Vlad qui peut taper fort et qui commence à être énervé par les minauderoes de fraulein canapé van der....

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Wilhelm

01/06/2021 14:12

Cher @Simplet C'est pas le budget qui compte, c'est comment on s'en sert. Cordialement

Wilhelm

01/06/2021 14:11

Cher tous, Comme notre population pro américaine avait choisi de s'aider des multinationales américaines contre les multinationales allemandes au sein de l'UE c'est de bonne guerre et autre chose, les géants Suisse se sont toujours nourris des dégâts en Europe depuis des siècles. Pour la Suisse, j'ai accueilli ça comme une bonne nouvelle. Que les helvètes aillent se faire voir poliment chez les Grecs. From Germany with Love. Bien à vous

Simplet

01/06/2021 13:02

Bonjour Abdel, Je voudrais relativiser ce que vous dites, sans vouloir engager une polémique désagréable. - c'est insultant de comparer la génération de votre oncle, aux générations pourries, radicalisées, négligées, mal éduquées actuelles. - les français se reproduisent. Oui mais quels français ? Les naissances dans les campagnes sont nulles, le taux de natalité s'envole dans les cités. Ce que les médias ne disent évidemment pas. Croyez vous vraiment que ces jeunes là defenderaient la France? Plus encore, s'ils devaient retrouver une population avec la même foi, croyez vous qu'ils se batteraient les contre les autres? - rappel 83 millions de bisousnours contre 64 millions de faux guerriers. - rappel dépenses militaires allemandes 45 milliards, à la hausse. Exigences d'être les patrons pour les programmes militaires futurs dont l'avion, dont le char. Piquant au passage nos technologie que notre bon et généreux president voudrait leur donner au nom de la coopération européenne. Vos Bisounours s'en tirent plutôt mieux que nos super diplomates. Ensuelques jours, ils rattrapent vingt ans de retard. Comme en 39! Situation ressemblante. - rappel. Les ossies prussiens sont loin d'être des ploucs prétentieux, mais bien une jeunesse revencharde et motivée. Comme en 39! Les bobos arrogants tout comme les nôtres sont à l'ouest. Sur le papier, dans les aides, la réunification est faite. Dans les esprits certainement pas. Manque un meneur à l'est et c'est reparti, comme en 39. Nous sommes donc en désaccord total. Je souhaite avoir tort. Je crains que non. Sur le coup, je suis même très, très inquiet. En plus les traîtres nous gouvernent.

Abdel

31/05/2021 22:18

Don't worry Simplet , militairement , ceux sont des bisounours et leur jeunesse est trop gâtée pour se battre... Par contre , avec le temps , je vois une caractéristique chez les allemands, certains, surtout les diplômés ont une très haute arrogance et une sorte de haine de classe ...mais il y a trop de cheveux gris en Allemagne pour espèrer une quelconque grosse armée... Militairement , en Europe, j aurai plutôt peur des français ,ils se reproduisent plus que quiconque en Europe.....dans le passé , il avait fait appel à des berbères comme mon grand oncle pour se battre pour la libération de Strasbourg par exemple...

Simplet

31/05/2021 21:05

@ Madudu Budget militaire français 2020: 37,5 milliards euro. Allemand 45,2 milliards euro.

Simplet

31/05/2021 18:44

,@ Madudu, La Germanie n'est pas que RFA. Et nous peut-on compter réellement sur armée largement radicalisée? Peut on compter comme en 39, sur des officiers compétents. Il y en a, mais pas très nombreux et écrasés par une majorité de scribouillards à l'haleine puante. C'est pas parce que mille ou dix mille ont signé que cela donne une armée en capacité. Sur combien de soldats peut on réellement compter? Et puis eux 83 millions contre nous 64. L'UE c'est le Reich. Nous France sommes assez méprisés. De Gaulle n'est plus là! Ça se voit et ça s'entend. Nous subissons. A chaque élections présidentielle, le winner va se soumettre aux genoux de Milka, c'est quoi ça? La grandeur de la France ? Signe de vassalité ! Par ailleurs Les Ossi càd majorité de prussiens sont toujourd les très suicidaires que vous décrivez et fournisseur important de l'AFD. L'affaire n'est pas dans le sac comme vous semblez le croire, cher ami. Trop optimiste. Peut-être que moi-même je dois trop pessimiste. Nous verrons.

Madudu

31/05/2021 17:51

À moins d'envoyer leurs turcs contre nous, où trouveront-ils les hommes ? Les allemands ne sont plus ce peuple suicidaire prêt à tout pour effacer leurs voisins de l'histoire, ils ne sont plus que suicidaires.

AGAN

31/05/2021 11:33

Bonjour, Voilà la réaction du parlement européen à ces révélations fracassantes sur l'opération Dunhammer : " Espionner Mutti Merkel ? Prenons vite des sanctions : expulsions de diplomates, gel des avoirs financiers, arrêt des exportations alimentaires et blocage définitif de Nord Stream II ! " Mais pourquoi Nord Stream II, puisque les responsables sont les USA avec l'aide des Danois ? " Nom d'un chien (grand danois ou dogue allemand, c'est kif-kif), on s’en tiendra alors à des sanctions contre North Stream II. Mais pour qui se prennent-ils ces Russes ? "

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