Il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir l'enlisement saoudien au Yémen et ce blog l'a annoncé à plusieurs reprises (ici, ici ou ici). Si l'on y ajoute le fiasco syrien depuis l'intervention russe, le gambit pétrolier perdu et la crise de revenus subséquente, le chameau wahhabite se retrouve chamélisé. Avec un bourbier chiite à sa frontière... Deux cartes qui valent tous les discours.
Mai 2016 :
Janvier 2017 :
Malgré ses crimes de guerre, soigneusement passés sous silence par les chancelleries et la presse occidentales saoudolâtres, Riyad n'a pas avancé d'un pouce en huit mois... Les Houthis résistent comme jamais, luttant pour chaque roc, et abattent régulièrement leur lot de wahhabites. Combien de couleuvres la maison des Seoud pourra-t-elle encore avaler ?