Deux sondages donnent le Brexit en tête, avec une avance certes relativement modérée mais jamais aussi considérable (+5%). Il n'en fallait pas plus pour que le système entre en panique. La MSN européenne passe le fait sous silence tandis que le Premier ministre britannique prend des airs churchilliens : "Ce serait une bombe sous notre économie, que nous aurions allumée nous-mêmes". Pauvre chou...
Quant aux supporters de la sortie de l'UE, ils en rajoutent une couche : "Nous payons 350 millions de livres par semaine pour une eurozone étranglée par la stagnation, le chômage et une croissance nulle". Pan, dans les dents.
Rappelons que la construction européenne a été dès le départ un projet américain visant à mettre la main sur l'Europe de l'ouest, comme les Soviétiques l'avaient fait, plus directement et brutalement, en Europe orientale au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.