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Amis lecteurs, c'est la dernière ligne droite pour le livre qui sort demain. L'occasion de rappeler que je ferai une soirée dédicace dans une librairie parisienne et que je serai très heureux de pouvoir partager ce moment de convivialité avec le plus grand nombre possible parmi vous. Pour ceux qui ne pourront malheureusement pas être là, je passe à la même heure (19:00) dans l'émission de Frédéric Taddeï sur RT.

Quelques nouvelles du monde tout de même, façon tour d'horizon express. Il est, comme vous avez dû le voir, beaucoup question de l'éventuelle mort du "Prince noir" de la CIA, alias Michael d'Andrea, en Afghanistan. Il y a deux ans, je caressais l'idée d'écrire un billet sur son affrontement avec Soleimani, l'Arsène Lupin du Moyen-Orient. Rien n'est encore sûr et les circonstances du crash de l'avion restent très floues, mais il serait piquant que ces deux éminences grises de la région disparaissent le même mois.

En Syrie, les loyalistes sont inarrêtables dans l'Idlibistan et les barbus modérément modérés si chers à l'Occident sont en mauvaise posture. Après la prise de Maraat al-Numan, dont nous avions évoqué l'importance il y a quelques mois, l'armée syrienne a continué son effort en direction de Saraqib, point stratégique sur la M5. Les défenses djihadistes s'écroulent et les villages tombent les uns après les autres tandis que, à l'ouest d'Alep, un second front s'est ouvert où les troupes gouvernementales ont remis la main sur quelques points importants.

Syrie toujours. L'oléoduc sous-marin de Baniyas, permettant de ravitailler le pays en précieux naphte iranien, a de nouveau été saboté. Si les inénarrables rebelles ont revendiqué l'attaque, il convient plus sûrement d'en chercher les auteurs ailleurs.  On se rappelle qu'un drone sous-marin bourré d'explosifs avait été découvert il y a quelques années près du Nord Stream, autre tube qui donne la jaunisse à qui vous savez...

Détricotage du système impérial, suite. Alors que le Brexit est officialisé, Londres a annoncé avoir accepté Huawei dans ses réseaux 5G, ce pour la grand rage du Washingtonistan. Qu'il est loin le temps où tout ce joli monde, réuni au sein d'une structure européenne intégrée et obéissante, se mettait en quatre pour complaire au suzerain américain.

Bolivie enfin. Le candidat du MAS, Luis Arce Catacora, est arrivé d'Argentine pour préparer les élections de mai prochain. A peine débarqué, l'ancien ministre de l'économie d'Evo Morales a reçu une bien opportune convocation de la justice post-putsch. Il s'y est crânement rendu accompagné d'une foule de sympathisants.

Un sondage place déjà en tête le MAS, ce dont se réjouit Evo. Ceci dit, à y regarder de plus près, la situation semble un peu plus compliquée et fait écho à ce que nous disions dans un billet de novembre : si coup d'Etat il y a bien eu, Morales avait donné le bâton pour se faire battre, lassant jusqu'à ses propres partisans. On retrouve peu ou prou cette dynamique dans le sondage en question. Le MAS est certes à 26% - disons même 30% à 35% car le candidat n'était pas encore désigné au moment de l'enquête -, mais les deux principaux opposants à Evo, Camacho et Mesa, sont à 17% chacun. Quant à l'autoproclamée Jeanine, elle fait une pointe à 12%. En résumé, une société extrêmement polarisée dans un pays profondément divisé.

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