Oh quelle tranche de rire, mes amis. La panique du système impérial le pousse à toutes les extrémités, y compris les plus désespérées, les plus grotesques.
L'hilarante fiancée néo-conservatrice des Saoudiens et de Goldman Sachs était déjà en difficulté, prise dans un imbroglio de mensonges, d'enquêtes ouvertes et de piratage des archives du Parti démocrate. Trump faisait quasiment jeu égal avec elle dans les sondages avant que Clinton n'entame son pas de danse erratique du 11 septembre ; le Donald semble (restons tout de même prudent) maintenant clairement en tête. Et la fournée de nouvelles révélations Wikileaks prévue en octobre ne va pas arranger le cas de la danseuse.
Mais c'est surtout sa mystérieuse maladie qui plombe sa candidature. La semaine dernière encore, s'interroger sur son état de santé relevait, selon la volaille médiatique qui la soutient fanatiquement, du conspirationnisme le plus odieux. La veille de son quasi évanouissement, l'imMonde y allait même de sa petite leçon de morale, croyant voir une théorie du complot de la méchante extrême-droite américaine. Bah voyons...
Et puis patatras, les jambes flageolantes de Clinton ont fait le reste et le positionnement de l'establisment s'est écroulé en même temps que sa candidate. Panique à bord ! L'équipe de campagne démocrate tentait vaseusement d'expliquer que c'était la chaleur (20° hum hum) et/ou une pneumonie qu'on avait d'ailleurs cachée pour d'obscures raisons. Les plumitifs, eux, retournaient fabuleusement leur veste et paraissaient aborder avec naturel le thème qui ne méritait encore que leur mépris quelques jours auparavant.
Mais la palme revient indéniablement au Washington Post qui double la mise sur le tapis vert de l'absurde et passe d'un extrême à l'autre. Il y a peu, il fustigeait le conspirationnisme des adversaires de sa candidate ; il tombe maintenant dans le complotisme le plus grotesque afin d'expliquer la maladie de l'élue de son cœur. Tenez-vous bien : Clinton aurait été empoisonnée par... par... je suis sûr que vous devinez... par... Poutine !
Qu'il est délicieux de voir ce qui fut autrefois un journal respectable se transformer en tabloïd de dernière zone, d'assister, hilare, au sauve-qui-peut affolé du système impérial. Les lecteurs du "Wa Po" ne s'y trompent pas, qui ridiculisent unanimement et massivement dans leurs commentaires cette grossière et grotesque tentative. Ce n'est même plus de la propagande, c'est de la marmelade indigeste, une bouillie informe et périmée depuis des décennies. L'empire est décidément bien malade...