Qu'écrivions-nous fin mai ?
Et puis il y a la libération de la folle à lier, l'héroïne néo-nazie des médias occidentaux, la tueuse de journalistes, Nadia Savchenko. En échange de deux prisonniers russes faut-il préciser, que les Ukrainiens accusaient d'être des agents du GRU (pas impossible pour le coup). Et là, le Kremlin l'a peut-être joué très fine. Savchenko est une réelle psychopathe et son retour à Kiev est un véritable cadeau empoisonné pour la junte. A peine débarquée à l'aéroport, pieds nus et le ton menaçant, elle a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle et craché sur les "planqués". Son aura et le soutien des milices néo-nazies pourraient bien l'amener loin, au grand dam des oligarques pro-occidentaux tous plus pourris les uns que les autres.
Le moins que l'on puisse dire est que l'on n'aura pas attendu très longtemps ! Mais peut-être pas tout à fait dans le sens que l'on prévoyait... Il faut avouer que la pasionaria ukrainienne a pris tout le monde de court en proposant de faire la paix avec les séparatistes du Donbass ! Le Fig à rot et son propagandiste en chef en sont tout retournés. Comme doivent l'être et ses soutiens néo-nazis et la clique oligarchique de Poroclown. A Moscou, par contre, on est mort de rire...
Pour un cadeau empoisonné, c'était un cadeau empoisonné. Un petit zeste de zizanie supplémentaire dans une Ukraine maïdanite déjà tellement chaotique.