Un juge fédéral vient d'ouvrir une enquête sur le président argentin, dont le nom est cité dans le scandale des Panama Papers :
"Le juge fédéral Sebastian Casanello a demandé des expertises comparatives des déclarations sous serment de M. Macri entre 2013 et 2015, pour vérifier s'il y a des contradictions ou des faits omis sur la valeur réelle de son patrimoine", a indiqué cette source.
Ces déclarations correspondent à l'époque où Mauricio Macri était maire de Buenos Aires, avant de se porter candidat à l'élection présidentielle, qu'il a remportée en novembre 2015 à la tête d'une alliance de droite et social-démocrates. Le juge Casanello enquête sur une possible "omission illicite de biens" dans sa déclaration de patrimoine, un délit passible de deux ans d'emprisonnement.
De quoi apporter de l'eau au moulin de la thèse que nous rapportions, en exclusivité à l'époque en France (et sans prendre parti, faut-il préciser) : et si les Russes étaient en réalité derrière les Panama Papers ?
Car Macri, dans la plus pure tradition des leaders latino-américains dévoyés, est l'homme de paille des Etats-Unis en Argentine, permettant l'installation de deux bases US dans son pays, plaçant sa fortune chez son maître, s'attirant les louanges de son suzerain. Que l'empire sacrifie son pion argentin à peine élu serait très étonnant ; que Moscou le tacle pour remettre en scelle Kirchner serait déjà beaucoup plus plausible...
Encore une fois, nous ne prétendons pas connaître le fin mot de l'histoire concernant les Panama Papers, le connaîtra-t-on jamais ? Mais il nous semble intéressant d'ouvrir des pistes de réflexion.